LA GUADELOUPE
FESTIVE & CULTURELLE
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Janvier
- 1er dimanche de janvier, coup d'envoi du carnaval avec de nombreux défilés tous les dimanches.
- Pèlerinage à la chapelle Baie-Olive à Saint-François - Fête des Grands-Fonds Sainte-Anne, combats de coqs, bœufs-tirant, etc… - Fête de Pombiray, Saint-François, une grande fête indienne avec procession
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Février
- Pèlerinage à la chapelle Baie-Olive à Saint-François - Fête des Grands-Fonds Sainte-Anne, combats de coqs, bœufs-tirant, etc… - Fête de Pombiray, Saint-François, une grande fête indienne avec procession
- Selon le calendrier, le Carnaval du lundi et mardi gras avec de nombreux défilés.
- Selon le calendrier, Mercredi des Cendres, clôture du carnaval par un défilé en blanc et noir pour l'enterrement du roi Vaval.
- Journée des acras à Morne à L'eau
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Mars
- Selon le calendrier, le Carnaval du lundi et mardi gras avec de nombreux défilés.
- Selon le calendrier, Mercredi des Cendres, clôture du carnaval par un défilé en blanc et noir pour l'enterrement du roi Vaval.
- Mi-carême, des défilés en rouge et noir
- Vendredi Saint, longues processions aux calvaires des bourgs et des communes. En signe de deuil, les cloches ne sonnent pas.
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Avril
- Fête de la mer et du poisson à Saint-François
- Fête du crabe à Morne-à-L'eau qui est le bastion du crabe en Guadeloupe.
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Lundi de Pâques, on se rend à la plage ou à la rivière pour se baigner,
jouer de la musique et déguster le matété de crabes. C’est un
rendez-vous familial et amical incontournable.
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Mai
- Fête de la section Dubedou à Saint-François. Au programme, des défilés, concours agricoles, une course cycliste.
- Fête de l'abolition de l’esclavage le 27 mai.
- Fêtes patronales de Petit-Canal et de Vieux-Habitants
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Juin
- Fête de la musique, zouk, gwo ka, quadrille, etc…
- Fêtes patronales du Lamentin, de Baie-Mahault, du Moule, de Deshaies
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Juillet
- Festival de gwo ka à Sainte-Anne.
- Forum de l'artisanat d'art et des traditions populaires à Sainte-Anne.
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Fête de la Pointe des Châteaux. Hommage appuyé au patrimoine
précolombien et à l'agriculture d'autrefois tel que, le manioc, les
cultures en terre sèche…
- Festival indigo au fort Fleur d'Épée. Exposition d'arts plastiques d'artistes de la caraïbe.
- Fêtes patronales de Port-Louis, de Basse-Terre, du bourg de Sainte-Anne, de Capesterre-Marie-Galante, de Goyave.
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Août
- Tour cycliste international de la Guadeloupe, un événement à la fois sportif, économique et culturel.
- Fête des cuisinières à la Saint-Laurent. Les cuisinières membres de la
société des cuisinières de la Guadeloupe vont bénir les paniers de
victuailles à l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe à Pitre.
- Fêtes des marins à Saint-François
- Fêtes patronales de Vieux-Fort, de Trois-Rivières, de
Grand-Bourg-Marie-Galante, de Pointe-Noire, de la Désirade, de
Petit-Bourg, de Capesterre-Belle-Eau, de Sainte-Rose, de Saint-Claude,
du Gosier, de Bouillante, de Saint-Louis-Marie-Galante, de Terre de Haut aux Saintes
- Fête de la pêche à Terre de Haut aux Saintes
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Septembre
- Le temps des livres, organisé par le réseau des bibliothèques de la Guadeloupe.
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Octobre
- Fêtes patronales de Saint-François, de Basse-Terre, d’Anse-Bertrand
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Novembre
- Grap à Congo (1er novembre), Capesterre-Belle-Eau.
- Fête nocturne traditionnelle introduite par les esclaves, avec chants et danses rituels.
- Fête de la Toussaint à la mode antillaise. Des milliers de bougies sont
allumées sur les tombes pour éclairer les morts. Les maisons
s'illuminent aussi pour honorer les morts.
- Fêtes patronales de Gourbeyre, de Morne à l'Eau.
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Décembre
- Fêtes patronales des Abymes, de Pointe-à-Pitre.
- Fête de la Saint-Nicolas, aux Saintes, à Terre de-Bas.
- Fête des saints-innocents. Grand-messe traditionnelle pour les enfants.
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LA MUSIQUE GUADELOUPÉENNE
Le Gwo Ka,
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Le Bèlè, le Léwoz,
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Le Quadrille Certains styles musicaux se sont fait connaître en France, notamment avec l'arrivée des Antillais venus chercher du travail en métropole. La Biguine est la première à y avoir fait son entrée, suivi par les slows et boléros. .
Le zouk plus moderne que le groupe Kassav' a su faire connaitre à l'échelle mondiale.
Mais tout cela est sans oublier
Mme Cécile Jean-Louis Baghio'O dite Moune De Rivel et Messieurs Henry Debs et Gérard La Viny
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Mme Cécile Jean-Louis Baghio'O dite Moune De Rivel et Messieurs Henry Debs et Gérard La Viny
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LE CARNAVAL
Carnaval Guadeloupe
débute dès le 1er dimanche de l'année jusqu'au mercredi des Cendres qui marque le dernier jour du
carnaval avec la mort de Vaval son roi. Il est fortement associé à la
musique de l'île et notamment au Gwo Ka.
C'est une période à ne pas manquer en Guadeloupe, un évènement majeur avec
ses costumes colorés, sa musique entraînante, ses chars et ses défilés.
Chaque commune a ses groupes, ses associations et aidé par de
courageuses couturières qui préparent les costumes, Plus de deux mois de fête au son du Zouk, du Jump pop qui fait danser les antillaises en robe de madras.
D'origine
religieuse, permettant aux chrétiens de festoyer et de manger de la
viande une dernière fois avant d'entamer les quarante jours d'abstinence
imposé par le carême, le carnaval est désormais une grande fête
populaire mêlant des Antillais de toutes origines et de tous milieux.
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MI CARÊME DÉFILÉ EN ROUGE ET NOIR
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LA FÊTE DU CRABE
C'est le rendez-vous incontournable des vacances de Pâques qui pousse les Guadeloupéens à prendre d’assaut les littoraux ainsi que les abords des rivières de Guadeloupe pour installer durant quelques jours leurs tentes ainsi que tout ce qu’il faut afin de passer ce week-end dans la gaité.
C'est le rendez-vous incontournable des vacances de Pâques qui pousse les Guadeloupéens à prendre d’assaut les littoraux ainsi que les abords des rivières de Guadeloupe pour installer durant quelques jours leurs tentes ainsi que tout ce qu’il faut afin de passer ce week-end dans la gaité.
La Fête du crabe
est aussi organisée pour la Protection, le développement du crabe et
des autres ressources de la mangrove. Durant cette fête on y trouve, la
dégustation de crabes préparés de différentes façons, le punch de crabe,
le calalou, etc…
Il
y a aussi, le concours du meilleur attacheur de crabes et du plus
rapide, du plus grand mangeur de crabes, la course de crabes. Des
visites guidées de la mangrove dans certaines communes, des conférences
et débats sur le thème la mangrove qui est un enjeu pour le
développement durable…
En Guadeloupe, il existe des différences entre les crabes de mangrove, de terre et de mer. Il
y a près de 10 espèces de crabes différentes en Guadeloupe : le
touloulou, le zagaya, le sémafot, le crabcrab, le sirik de mer, le sirik
de rivière, le colimo, le crabe mal zoreille… Chaque espèce correspond à
un mode de vie différent.
Mais
toutes sont en pleine activité au moment de Pâques qui correspond
quasiment à la fin du Carême, c’est à dire à la fin de la saison sèche.
C’est à ce moment que les crabes sortent de leurs abris, sont plus
accessibles et les jeunes peuvent mieux les chasser.
Deux à trois semaines avant la Pâques, on voit aux bords des routes des
jeunes proposer à la vente au public des grappes de crabes qu’ils ont
attraper eux-mêmes pour la plupart, dans la mangrove, dans les terres où
aux abords des plages. Les crabes de terre, les crabes blancs sont
aussi à la fête.
Une alerte
est cependant lancée, quant à leur disparition car, trop exploités, ils
n’ont pas eu le temps de se reproduire suffisamment. On en dénombre de
moins en moins. Les plus nombreux, sont les crabes que l’on trouve aux
abords des plages « les Touloulous ». D’un aspect rougeâtre, ils
s’éloignent dès que leurs radars sentent un danger.
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LA FÊTE DES CUISINIÈRES
Tout commença le 14 juillet 1916 avec la création de la tontine par un groupe de femmes de Pointe à Pitre, dans le but d’avoir un enterrement décent à la dernière heure.
Tout commença le 14 juillet 1916 avec la création de la tontine par un groupe de femmes de Pointe à Pitre, dans le but d’avoir un enterrement décent à la dernière heure.
De
cette tontine, naquit alors la première mutuelle de la Guadeloupe : «
Le Cuistot Mutuel », communément appelé « Les Cuisinières ». 2001 fut
l’année de dissolution des petites mutuelles, laissant place à
l’association des cuisinières.
Cette fête a
lieu chaque année le samedi le plus proche du 10 août date
d’anniversaire du saint patron “Saint Laurent”, prêtre qui fut brûlé sur
un gril pour avoir refusé de céder les trésors de l’église à l’état.
La
fête commence par une longue procession à travers la ville de Pointe à
Pitre, où près de 200 cordons bleus défilent vêtus de leurs plus belles
robes traditionnelles, de foulards en madras, leurs multiples jupons de
broderie anglaise, leurs splendides coiffes chargées de significations
galantes, de bijoux traditionnels et d'un tablier sur lequel est brodé
leur emblème (le gril de St Laurent). Le flamboyant cortège dirigé par les doyennes se rend à la cathédrale
Saint-pierre et St Paul pour y faire bénir leurs paniers remplis
d’ustensiles de cuisine et de spécialités locales qui font le charme de
la cuisine créole. A la sortie de la messe, elles défilent en ville pour
le plaisir de tous.
La
fête se poursuit à l’heure du déjeuner autour d’un véritable festin en
compagnie de nos cuisinières et de la population. Il s’agit de la
dégustation des victuailles dans une ambiance de danses et de chants aux
rythmes de la biguine, mazurka, gwo ka, zouk…
La
fête se termine dans la soirée par le bal des cuisinières dans une
atmosphère conviviale et euphorique. L’association des cuisinières c’est
aussi une multitude d’activités durant l’été avec des déjeuners
champêtres traditionnels, des messes suivies de rencontres, des bals…
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LA FÊTE DU CABRI “Fèt a kabwit”
Fèt a kabwit a été créée en 2002 à l’initiative de la municipalité de la Désirade.
Cette
manifestation qui se déroule sur 2 jours durant le week-end de Pâques
aspire au fil des années à se pérenniser et à s’insérer parfaitement
dans le calendrier festif de La Désirade.
Il
fallait un support pour mettre en valeur la production caprine de
l’île, et tout naturellement cette idée de réjouissance s’est imposée.
C’est l’occasion pour les visiteurs d’assister à de nombreux jeux, concours, animations et débats sur le cabri.Comme à l'accoutumé, un accueil particulier est réservé aux visiteurs.
Les
restaurateurs mettent un point d’honneur à offrir un grand choix de
mets, afin d’apprécier la chair savoureuse du cabri de La Désirade.
Cette
saveur est due à la nourriture des caprins, essentiellement des herbes
imprégnées d’embruns marins, ce qui fait la différence de qualité et du
goût.
En Guadeloupe, la capitale du lambi est à Vieux Bourg. Ce petit village de pêcheurs, entouré par la mangrove, se cache au bord du grand-cul-de-sac marin.
Venant
de Pointe A Pitre quittez la route N5 avant Morne-à-l'eau sur la gauche
D107 pour trouver le port en face de l'îlet Macou.
Une
fois l'an, le centre associatif Cape du Nord Grande Terre organise une
fête consacrée au Lambi avec des discussions sur ce crustacé à la
coquille sertie de nacre rose irisé. Ce mollusque marin gastéropode est aussi appelé Strombe géant ou oreille de mer.
Au temps de l'esclavage, la conque permettait de communiquer
de morne à morne (d'une colline à l'autre) pour annoncer les grands
événements de la vie; naissance, mariage, mort, mais aussi comme arme
lors des révoltes, Ils introduisaient leur main à l'intérieur et s'en
servaient comme poing.
Elle
annonçait le départ et l'arrivée des canots de pêche de son bruit
assourdissant et donnait le signal de la récolte des ignames. C'était à
la fois la radio, le téléphone et un instrument de musique.
Malheureusement, l'art d'émettre les sons que l'on entend à plusieurs
kilomètres est de moins en moins transmis.
Il existait réellement un authentique dialecte du lambi. Les
plus belles coquilles décoraient les tombes des pêcheurs. Les autres
ont été utilisées pour faire des digues et il reste encore des fours à
chaux, témoins de son utilisation industrielle. Elle faisait partie de
la vie de tous les jours, des jours de fête et des jours de deuil.
Aux monuments funéraires, on s'en servait pour délimiter et orner les tombes comme à Sainte Rose ou au cimetière de Port Louis.Aujourd'hui,
la conque prévient du retour des pêcheurs mais aussi un souvenir pour
les vacanciers. Attention, ne voyage en avion que dans la soute.
Parmi les fleurons de la cuisine guadeloupéenne, on y trouve la fricassée de Lambi accompagnée de l'incontournable riz Basmati. Le Lambi ne se pêche qu'en apnée, blottie dans les herbiers à plus de 12m de profondeur. La période de pêche autorisée aux professionnels est du 1er octobre au 31 janvier afin de protéger l'espèce.
FÊTE DU COLOMBO
Parmi
toutes le fêtes de la Guadeloupe, la fête du Colombo qui se déroule à
Saint François, sur le terrain de foot de Pombiray, à l'immense avantage
de faire découvrir deux cultures en une.
La première est une fête traditionnelle Guadeloupéenne et la deuxième est la culture indienne.
Telle est cet évènement de la Grande Terre où le patrimoine indien est à l'honneur.
Fête
chrétienne, fête indienne, fête laïque, une trinité fraternelle. En
Guadeloupe, c’est l’embrasement des cimetières pour fêter la Toussaint
et la Semblani. Le temps d’une semaine autour du 1er novembre, tous les
guadeloupéens trouvent le chemin des cimetières pour fêter les disparus.
Tous
les vendredis et samedis soirs pour célébrer l'arrivée de Noël à
travers des chants traditionnels religieux mais, qui s'écartent bien
souvent de la stricte tradition religieuse. Le chanté de Nwel, c’est
transmettre les traditions ancestrales et consommer des plats anciens.
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LA FÊTE DU LAMBI
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FÊTE DU POISSON ET DE LA MER
C'est
à Saint François qu'a lieu chaque année la désormais célèbre fête de la
mer et du poisson. Grillé, en papillote, en Blaff, en court-bouillon,
en Colombo… le poisson s'y consomme à toutes les sauces !
C'est
une belle occasion de découvrir ou de redécouvrir les activités des
marins pêcheurs tel que, la pêche à la traîne, la fabrication des
nasses, des casiers, le lancé d'épervier, etc. … ainsi que toutes les
activités nautiques.
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LES BŒUFS TIRANTS
UNE TRADITION BIEN ANCRÉE...
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LA TOUSSAINT
LA TOUSSAINT
Tout
commence lors de la semaine précédant la fête catholique par un
astiquage magistral des cimetières de l’île. Les services municipaux
mettent les bouchées doubles pour que les parties communes soient
rénovées et propres.
Dans
certains cimetières, comme à Morne à l’Eau, les tombes recouvertes de
carrelages subissent très peu les outrages de l’air tropical fortement
chargé d’humidité. Ce qui n’exclut pas que l’on s’attache à arracher la
moindre mauvaise herbe et à procéder à un ménage intensif de la dernière
demeure des parents disparus. Une
tombe bien nettoyée est le signe que l'on s'occupe de ses morts. La
grande préparation entraîne une importante circulation aux alentours des
cimetières. Les bouchons y sont fréquents durant toute la semaine mais
ne déclenchent aucun mouvement d’impatience.
Il
ne viendrait à personne l’idée de manifester un quelconque énervement
dans cet engorgement dévoué au culte des morts.Le temps de vivre est
pour un temps réglé sur le temps du souvenir.
La
Guadeloupe est une terre de cultures mosaïques. Africains, Indiens du
sud de l’Inde, orientaux, européens, mêlent leurs traditions autour du
culte des morts. Croyants ou laïques fêtent avec la même ferveur le
souvenir des disparus. Contrairement à la morosité et la tristesse qui
règnent dans les cimetières en France métropolitaine à cette occasion,
l’ambiance est ici vraiment bon enfant.
La
famille se réunit autour de la tombe pour évoquer le souvenir des
disparus tout en mangeant et en buvant le rhum local. Rien de triste
dans ces propos, d’autant plus que l’on discute rapidement de tout, que
l’on s’interpelle de tombe à tombe, que l’on invite des amis ou des
voisins à s’asseoir un instant. Des prières, certainement, mais surtout
beaucoup d’échanges entre membres de la famille ou entre connaissances.
D’autant
plus que tout le monde se connaît sur l’île, et c’est bien là que
réside le ciment sociologique sur lequel se construit depuis des décades
l’identité guadeloupéenne. Les nuits qui règnent sur la Toussaint
offrent un spectacle lumineux, qui frise la féérie. Des dizaines de
bougies sont allumées sur chaque tombe avec le symbole fort de
représenter la vie.
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LA CÉLÉBRATION DU SEMBLANI
C’est
une cérémonie hindouiste originaire du sud de l’Inde, qui intervient à
la même période que la Toussaint, et succède pour les Indiens au
Dipavali, la ” fête de la Lumière “. C’est l’occasion pour les familles
d’origine indienne de décorer la maison avec des bougies posées tout
autour de l’habitation. Les
60.000 guadeloupéens d’origine de Pondichéry, de Malabar, de la côte de
Coromandel ou de villes comme Calcutta ont depuis quelques années
affirmés leurs origines, leurs traditions et leur religion. Les temples
hindouistes ont fleuri dans les campagnes où les cultes sont
régulièrement pratiqués.
Le
Semblani a pour objet principal un repas préparé selon le rite du
Pachel autour d’une chapelle privée et se compose de sept colombos et de
divers plats qu’aimaient les disparus. Lorsque ce cérémonial est
terminé, la maison est quittée en prenant soin de la fermer durant
quelques instants, pour laisser les morts goûter au repas.
C’est
un de ces moments privilégiés parmi tant d’autres pour découvrir la
Guadeloupe car il y a un climat de paix s’instaure autour du devoir de
chacun de fêter ses disparus.
Les
gens se parlent encore plus facilement qu’à l’ordinaire, ils s’invitent
à partager quelques mets près de la tombe, s’offrent à boire, évoquent
l’an tan lontan (le temps jadis), et passent une bonne partie de la nuit
à se raconter des souvenirs, à évoquer la vie des disparus. La vie
passe, la vie est passée, la vie continue.
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LE CHANTÉ NOËL (NWEL)
Se
déroule tout au long de la période de l'Avent autour de la crèche
Kakado. Cette crèche qui se déplace chaque année de communes en villages
et de villages en communes rassemblent les gens le 1er vendredi de
l’Avent (soit le 6 décembre 2013)
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NWEL KAKADO de
Vieux-Habitants est le plus ancien, le plus célèbre, le plus réputé des
chantés Nwel. Dès 20h, la foule se presse à cette véritable fête
populaire où, dès l'entrée, le staff distribue des livrets de cantiques
pour que chacun puisse suivre les choristes, l’orchestre et participer.
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Il
y a, l’élection de la Reine et du roi de la crèche, les restaurants
d’où s’échappent des marmites ces bonnes odeurs de boudins créoles, le
jambon de Noël, de cochon roussi, de riz et pois d’angole, le chaudo…
C’est aussi le marché de Nwel avec les produits typiques de cette
période, fruits et légumes de saison, Le punch de Groseille Pays, le
shrubb…
Bravo!Très correct et complet!
RépondreSupprimerJe recommande à tous:ce qui connaissent et ceux qui découvrent la Guadeloupe.