La
Guadeloupe contrairement aux idées préconçues est assez riche sur le
plan culturel et historique.
Vous pourrez parfaire votre culture en
visitant nos musées.
MUSÉE SCHŒLCHER
.
MUSÉE FORT FLEUR D'ÉPÉE
Inscrit
à l'Inventaire des Sites et des Monuments de la Guadeloupe, le Fort
Fleur d’Épée de forme polygonale est érigée au 18è siècle. Il
appartient alors à un ensemble de défenses aujourd'hui toutes disparues,
destinée à protéger le Grand Cul de Sac Marin.
Il
porte selon la mémoire collective le nom d'un soldat particulièrement
valeureux : Fleur d’Épée. Comme toutes les architectures militaires de
l'île, il s'inscrit dans le style Vauban. Deux piliers massifs décorés
de pyramides encadrent la porte d'accès.
Sur l'esplanade aujourd'hui plantée de flamboyants, ce qui fait de ce
site un lieu de promenade fort agréable, seule la poudrière est encore
visible.
L'ancienne citerne ainsi que certains corps de bâtiments ont été reconstruits. L'un deux sert à l'organisation de manifestation culturelles. Deux à trois expositions de peinture y sont organisées chaque année. Un escalier conduit au souterrain où des graffitis ont été laissés par les différents occupants successifs, militaires de passage ou prisonniers de guerres. . LE MUSÉE DE L'HERMINIER
La
Chambre d'Agriculture présidée par Auguste DUCHASSAING décida en 1871
la construction d'un bâtiment destiné à abriter ses réunions, à
illustrer la mémoire du docteur L'HERMINIER, à abriter une bibliothèque
et les collections zoologiques et botaniques de Ferdinand L'HERMINIER,
fils du Docteur.
A
Pointe-A-PITRE à l'angle de la rue Sadi Carnot et de la rue Jean Jaurès
se dresse dans un jardin un joli pavillon en parement de brique.
L'élégance
de cet édifice, témoignage de la révolution architecturale née de
l'utilisation de fer dans la construction, est patente : finesse des
colonnes de fonte, reliefs en brique, dentelle de la grille des balcons,
équilibre général de la construction.
On
accède au rez-de-chaussée légèrement surélevé par des marches en
pierres de lave du pays Le bâtiment initial, inauguré en 1874 n'avait
qu'un étage ; endommagé par le cyclone de 1928, il fut restauré et on le
suréleva d'un étage en 1930.
L'utilisation
de la brique était rare en Guadeloupe, faute du matériau qui devait
être importé ; les éléments en fonte témoignent de l'influence des
techniques alors de pointe de la construction métallique.
Dans les années 1960, c’était le seul musée de l'île d'Histoire Naturelle consacré à la faune et à la flore locale.
Aujourd'hui, propriété de la Chambre d'agriculture de la Guadeloupe, il ne demande qu'à être ouvert de nouveau au public.
.
MUSÉE DU FORT NAPOLÉON
Situé
à Terre de Haut aux Saintes, il abrite un petit musée assez
diversifié, une galerie de peinture moderne, une superbe collection de
cactées sans oublier la multitude d'iguanes dans les jardins.
.
MUSÉE SAINT JOHN PERSE
Situé
9 rue de Nozières à Pointe-à-pitre, La “villa Souques-Pagès”, du nom de
ses anciens occupants, fait penser, par son architecture métallique,
aux maisons de la Nouvelle Orléans.
Elle aurait été destinée à l'origine à un riche habitant de la Louisiane.
Classé monument historique, cette maison, qui date de la fin 19e S., fut transformée en musée à la gloire d'Alexis Léger plus connu sous le nom de Saint-John-Perse.
Inauguré le 31/05/1987, le musée Saint-John-Perse présente au rez-de-chaussée l'intérieur d'une habitation créole de type bourgeoise avec son plafond en zinc, ses mannequins habillés de costumes créoles, sa collection de cartes postales anciennes ou encore son mobilier en mahogany (sofa, berceuse etc…).
Le rez-de-chaussée accueille également des expositions temporaires.
Au 1er étage, on trouve des documents, des photos, des manuscrits, des livres, etc.. sur la vie et l'œuvre du poète.
Né à Pointe-à-pitre le 31 mai 1887, Saint-John-Perse quitte la Guadeloupe en 1899 et n'y reviendra plus.
Diplomate, il est surtout connu pour ses recueils de poésie Eloges (1911), Anabase (1924), Exil (1944), Amers (1957), Chronique (1960), Oiseaux (1962), Chanté pour celle qui fut là (1969), Nocturne (1973), Sécheresse (1974) etc.
Il reçoit le prix Nobel de Littérature en 1960.
Décédé en 1975, il a légué toute sa collection (près de dix mille documents : manuscrits, photographies, œuvres d'art, correspondances, etc…) à la ville d'Aix-en-Provence.
Cette collection est conservée et mise en valeur par la fondation Saint-John-Perse située à Aix-en-Provence. . MUSÉE COSTUMES ET TRADITIONS Visite : 1h30 Construit de 2005 à 2008, la Bitasyon (l'habitation) Costumes et Traditions est une initiative privée de Camélia Bausivoir-Garcia et Claude Bausivoir. La construction de l'édifice et l'aménagement du musée ont été intégralement financés par ses concepteurs. Il a ouvert ses portes le 25 octobre 2008. Camélia et Claude ont rassemblé dans ” La Bytasyon” plusieurs années de recherches entamées dès 1980 : Des apprentissages et formations, des entretiens, des créations ainsi que de nombreux voyages dans la Caraïbe, en France, en Angleterre, au Sénégal, en Guyane et en Espagne. Plusieurs salles sont à votre disposition dans le musée, une galerie Royale avec une présentation des modes d'habillement de rois ou de reines de l'antiquité et d'autres époques historiques.
Des salles avec des représentations de scènes (Époque amérindienne, Christophe Colomb, la société de plantation, la vie religieuse, une salle d'école de la première moitié du 20è siècle, jeux et jouets d'autrefois…)
Vous pourrez découvrir ainsi Ti kaz an mwen (Ma petite maison) qui vous présente l'environnement intérieur et extérieur de la case d'Olympe et son bébé Sosyète, ses activités, ses croyances… Un espace audiovisuel est à votre disposition avec un diaporama permanent sur des thèmes de l'habillement. Par ailleurs, dans le jardin médicinal, les plantes de l'archipel sont présentées.
. MUSÉE DE L'HISTOIRE - FORT DELGRÈS
Successivement appelé
Fort Royal, Fort Richepance puis Fort Saint-Charles, pour enfin porter
le nom définitif de Fort Delgrés en mémoire à cet officier qui sacrifia
sa vie en même temps que 400 de ses soldats au nom de la liberté.
Il fut un fervent défenseur de l'abolition de l'esclavage. Sa devise a été : “VIVRE LIBRE OU MOURIR”
Classée
Monument Historique depuis 1977, Cette propriété du département, se
trouve à l'entrée de Basse-Terre. C'est une fortification, construite
vers 1650 par Charles Hoüel, sur des plans de Vauban. Charles Houël,
alors gouverneur et Sénéchal de la Guadeloupe.
Ce
fort devient en 1950, le futur musée d'Histoire de la Guadeloupe, des
expositions y sont régulièrement organisées. A signaler, dans la zone
appelée Bastion du Galion, le cimetière militaire où reposent le Général
Richepance et l'Amiral Gourbeyre.
.
MAISON DU CAFÉ, Ouvert tous les jours de 9h à 17h. Fermeture en septembre.
La
Grivelière est un exemple unique dans toutes les Antilles où
on y produit un arabica, cultivé depuis près de 2 siècles.
Elle
appartient aujourd’hui à la région, qui s’attache à la remettre en
état pour en faire un véritable centre de visite touristique. où
on s’y familiarise avec les techniques de récolte, de séchage
et de torréfaction.
Le cadre est superbe, le domaine comptant également une grande surface arboricole où poussent orangers, citronniers, avocatiers, abricotiers, caramboliers, mais aussi des arbres utilisés pour leur bois comme l’acajou ou le mahogany.
Des visites guidées (durée 1h30) sont organisées avec dégustation de café, de nectar de fruits du domaine.
.
LA PLANTATION GRAND CAFÉ, Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 16h00 visites guidées. Fermé les samedis, dimanches et les jours fériés, et tout le mois de septembre.
Dans les années 1940, c’était une plantation de café, on y cultivait également le cacao et la vanille. Le coût de revient du café ayant chuté, la plantation s’est transformée en bananeraie tout en conservant son nom historique. L’habitation est vieille d’un siècle et le domaine s’étend sur une trentaine d’hectares. A l’entrée, les tracteurs déversent leur chargement de bananes qui vont être découpées, lavées et emballées. Quelques mètres plus loin, on découvre une petite maison de style colonial, perdue dans la bananeraie (c’est celle du propriétaire). A une centaine de mètres de la demeure, 31 variétés de bananiers dressent un catalogue éloquent, mais les espèces habituellement cultivées en Guadeloupe sont les poto, poyo, banane plantin. Vous pouvez partir pour une balade en chariot tiré par un tracteur à travers la plantation jusqu’à une piste d’aviation.
. LA BONIFIERIE
Fermé le lundi. Visite guidée, Visite et déjeuner. Le site de La Bonifierie se trouve à 15 minutes en descendant de La Soufrière.
Cette
ancienne sucrerie, l’habitation Espérance (1760), a aujourd’hui
été rénovée à l’identique et c’est maintenant le plus grand
moulin à café des Antilles. Une magnifique roue, alimentée en
eau, active les engrenages du moulin.
De
la cueillette à la dégustation, le guide vous dévoile avec
passion, durant une visite commentée de plus de 45 minutes,
tous les secrets du fameux café bonifieur, un 100 % arabica local, réputé être l’un des meilleurs crus au monde.
La
Bonifierie vous invite, après avoir visité son musée-collection
d’objets anciens (torréfacteurs, moulins café, cafetières) à déguster
son café maison dans la fraîcheur de son jardin ombragé par un
acajou centenaire ainsi qu’à travers la boutique Café-Vanille où l’on
trouve toutes sortes de souvenirs.
. LA RÉSERVE COUSTEAU
C'est un espace marin protégé situé sur la commune de Bouillante en
Guadeloupe. Sur environ 400 hectares autour des îlets Pigeon, face à la
plage de Malendure, la zone permet de protéger les fonds marins et
limiter la pêche.
C'est autour des îlets Pigeon que le commandant J.-Y. Cousteau tourne quelques scènes de son long métrage Le Monde du silence
en 1955. Fasciné par la grande diversité biologique du site il le fait
connaitre aux autorités guadeloupéennes qui mettent alors en place
quelques mesures de protection. La mise en place de ces mesures et la
richesse du site se fait rapidement connaitre.
Dans
le même temps la plongée sous-marine de loisir se développe et
plusieurs clubs s'installent autour du site. Aujourd'hui le site est
devenu une étape incontournable pour les plongeurs dans l'archipel
guadeloupéen.
La réserve Cousteau n'est pas une véritable réserve naturelle
au sens législatif du terme et ne bénéficie donc pas des mesures de
protections associées. La protection consistait jusqu'en 2009 en un
arrêté préfectoral interdisant la pêche et le mouillage d'ancres sur le
site, désormais la réserve fait partie du parc national de la Guadeloupe.
Il
existe depuis plusieurs années un projet de réserve marine nationale
qui n'a pas encore aboutit. Les fonds marins autour des îlets Pigeon
comprennent de nombreuses espèces de coraux, gorgones, cerveaux de
Neptune, éponges, poissons tropicaux ainsi que des langoustes et des
tortues marines. Durant les mois de janvier et février il est possible
d'y entendre le chant de baleines à bosses qui font leur parade nuptiale
plus au large.
L'ancienne citerne ainsi que certains corps de bâtiments ont été reconstruits. L'un deux sert à l'organisation de manifestation culturelles. Deux à trois expositions de peinture y sont organisées chaque année. Un escalier conduit au souterrain où des graffitis ont été laissés par les différents occupants successifs, militaires de passage ou prisonniers de guerres. . LE MUSÉE DE L'HERMINIER
Elle aurait été destinée à l'origine à un riche habitant de la Louisiane.
Classé monument historique, cette maison, qui date de la fin 19e S., fut transformée en musée à la gloire d'Alexis Léger plus connu sous le nom de Saint-John-Perse.
Inauguré le 31/05/1987, le musée Saint-John-Perse présente au rez-de-chaussée l'intérieur d'une habitation créole de type bourgeoise avec son plafond en zinc, ses mannequins habillés de costumes créoles, sa collection de cartes postales anciennes ou encore son mobilier en mahogany (sofa, berceuse etc…).
Le rez-de-chaussée accueille également des expositions temporaires.
Au 1er étage, on trouve des documents, des photos, des manuscrits, des livres, etc.. sur la vie et l'œuvre du poète.
Né à Pointe-à-pitre le 31 mai 1887, Saint-John-Perse quitte la Guadeloupe en 1899 et n'y reviendra plus.
Diplomate, il est surtout connu pour ses recueils de poésie Eloges (1911), Anabase (1924), Exil (1944), Amers (1957), Chronique (1960), Oiseaux (1962), Chanté pour celle qui fut là (1969), Nocturne (1973), Sécheresse (1974) etc.
Il reçoit le prix Nobel de Littérature en 1960.
Décédé en 1975, il a légué toute sa collection (près de dix mille documents : manuscrits, photographies, œuvres d'art, correspondances, etc…) à la ville d'Aix-en-Provence.
Cette collection est conservée et mise en valeur par la fondation Saint-John-Perse située à Aix-en-Provence. . MUSÉE COSTUMES ET TRADITIONS Visite : 1h30 Construit de 2005 à 2008, la Bitasyon (l'habitation) Costumes et Traditions est une initiative privée de Camélia Bausivoir-Garcia et Claude Bausivoir. La construction de l'édifice et l'aménagement du musée ont été intégralement financés par ses concepteurs. Il a ouvert ses portes le 25 octobre 2008. Camélia et Claude ont rassemblé dans ” La Bytasyon” plusieurs années de recherches entamées dès 1980 : Des apprentissages et formations, des entretiens, des créations ainsi que de nombreux voyages dans la Caraïbe, en France, en Angleterre, au Sénégal, en Guyane et en Espagne. Plusieurs salles sont à votre disposition dans le musée, une galerie Royale avec une présentation des modes d'habillement de rois ou de reines de l'antiquité et d'autres époques historiques.
Des salles avec des représentations de scènes (Époque amérindienne, Christophe Colomb, la société de plantation, la vie religieuse, une salle d'école de la première moitié du 20è siècle, jeux et jouets d'autrefois…)
Vous pourrez découvrir ainsi Ti kaz an mwen (Ma petite maison) qui vous présente l'environnement intérieur et extérieur de la case d'Olympe et son bébé Sosyète, ses activités, ses croyances… Un espace audiovisuel est à votre disposition avec un diaporama permanent sur des thèmes de l'habillement. Par ailleurs, dans le jardin médicinal, les plantes de l'archipel sont présentées.
. MUSÉE DE L'HISTOIRE - FORT DELGRÈS
.
Dans les années 1940, c’était une plantation de café, on y cultivait également le cacao et la vanille. Le coût de revient du café ayant chuté, la plantation s’est transformée en bananeraie tout en conservant son nom historique. L’habitation est vieille d’un siècle et le domaine s’étend sur une trentaine d’hectares. A l’entrée, les tracteurs déversent leur chargement de bananes qui vont être découpées, lavées et emballées. Quelques mètres plus loin, on découvre une petite maison de style colonial, perdue dans la bananeraie (c’est celle du propriétaire). A une centaine de mètres de la demeure, 31 variétés de bananiers dressent un catalogue éloquent, mais les espèces habituellement cultivées en Guadeloupe sont les poto, poyo, banane plantin. Vous pouvez partir pour une balade en chariot tiré par un tracteur à travers la plantation jusqu’à une piste d’aviation.
. LA BONIFIERIE
. LA RÉSERVE COUSTEAU
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire