L'archipel de la Guadeloupe
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Situé au Nord du Vénézuéla dans la mer des Caraïbes et couvrant une superficie de 1780 km2.
Il
se compose de plusieurs îles dont la Guadeloupe avec ses deux îles
Grande Terre et Basse Terre qui sont séparées par un détroit nommé la
Rivière Salée.
Il y a aussi la Désirade, Marie Galante, Les Saintes,
sept îlots dont deux sont habités, Terre de Haut et Terre de Bas.
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Basse-Terre est l'île la plus grande avec ses 848 km². C'est une région montagneuse avec le volcan la Soufrière, toujours en activité, de qui culmine à 1467 mètres.
Cette région est recouverte d'une végétation luxuriante avec de nombreuses plantations de bananes.
Elle
forme l'ensemble du Parc Naturel de la Guadeloupe avec ses
rivières, ses chutes d'eaux comme celles du Carbet, ses
sources d'eaux chaudes et sulfureuses et sa forêt tropicale.
L'ouest de l'île présente une succession de criques qui font partie d'un ensemble appelé la Côte sous le vent.
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Grande-Terre couvre une superficie de 588 km².
C'est
une région de plaines et de plateaux arides bordée par la
mangrove au sud-ouest et de plages de sable blanc sur le littoral sud à
l'abri de la barrière de corail.
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Marie-Galante est surnommé la Galette
Elle se situe à 30 km de la Guadeloupe.
Elle a une superficie de 158 km²
On y pratique l'agriculture et la pêche.
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La Désirade est une île calcaire aux côtes très découpées de 11 km sur 2.
C'est une terre très aride avec des cactus, peuplée par des oiseaux comme les pélicans et les frégates, des iguanes et des agoutis.
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Les Saintes
forment un petit archipel non loin de la Désirade dont deux
îles montagneuses sont habitées : Terre de Haut et Terre de
Bas.
En
raison de son relief et des pluies fréquentes, la colonisation
de l'île a été très faible. Des pêcheurs Bretons, Normands et
Poitevins s'y sont installés.
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L’Économie
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L’Économie
L'économie de la Guadeloupe a longtemps été dominée par la culture de la banane et de la canne à sucre.
L'archipel était un des principaux producteurs de sucre et de rhum, mais cette activité a décliné au cours des siècles.
Aujourd'hui,
la Guadeloupe tire le principal de ses recettes du secteur
touristique avec plus d’1.000.000 visiteurs par an.
Le
tourisme est en plein développement même s'il souffre de la
concurrence des autres îles des Antilles comme Cuba ou la République
Dominicaine.
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Les Communes
L’Île de La Grande-Terre
Les Abymes, Anse Bertrand, Le Gosier, Le Moule, Morne à l’Eau,
Petit Canal, Pointe à Pitre, Port Louis, Saint François, Sainte Anne
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L’Île de La Basse-Terre
Baie
Mahault, Baillif, Basse Terre, Bouillante, Capesterre Belle Eau,
Deshaies, Gourbeyre, Goyave, Le Lamentin, Petit Bourg, Pointe
Noire, Saint Claude, Sainte Rose, Trois Rivières, Vieux Fort, Vieux
Habitants.
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Les Dépendances
Marie Galante Grand Bourg, Saint Louis et Capesterre, La Désirade, Les Saintes Terre de Haut et Terre de Bas..
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La Population (Recensement 2011)
La Guadeloupe compte 401 784 habitants qui vivent principalement dans les villes et les bourgs.
Une partie de cette population réside à Pointe à Pitre (en créole : Lapwent), elle est néanmoins moins peuplée et n'arrive que 9è au classement du nombre d'habitant en 2011.
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Les Abymes : 59 270 habitants
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Baie Mahault : 29 503 habitants
- Le Gosier : 26 895 habitants
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Sainte Anne : 23 457 habitants
- Petit Bourg : 22 171 habitants
-
Le Moule : 21 347 habitants
- Capesterre Belle Eau : 19 339 habitants
- Sainte Rose : 19 587 habitants
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Pointe à Pitre : 17 216 habitants.
La ville de Basse Terre, capitale administrative, arrive 13è avec 12173 habitants.
La
Guadeloupe se compose essentiellement de noirs et de métis
descendants des esclaves africains, des Indiens Tamouls, de quelques
indiens Caraïbes ayant survécu à la colonisation, et de blancs
appelés békés descendants des colons qui se sont enrichis avec le
commerce du sucre, du café et du rhum.
D'autres
nationalités sont présentes sur les îles comme les Libanais et les
Syriens qui dominent le commerce des bijoux et du textile notamment.
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Nombre d'habitants par commune
Les Abymes : 59 270 habitants (2010 : 59404)
Anse Bertrand : 4 676 habitants (2010 : 4712)
Baie Mahault : 29 503 habitants (2010 : 28379)
Baillif : 5 586 habitants (2010 : 5836)
Basse Terre : 12 173 habitants (2010 : 12451)
Bouillante : 7 556 habitants (2010 : 7536)
Capesterre Belle Eau : 19 339 habitants (2010 : 19520)
Capesterre de Marie Galante : 3 442 habitants (2010 : 3455)
Deshaies : 4 357 habitants (2010 : 4322)
La Désirade : 1 587 habitants (2010 : 1591)
Le Gosier : 26 895 habitants (2010 : 27193)
Gourbeyre : 8 143 habitants (2010 : 8088)
Goyave : 7 745 habitants (2010 : 7661)
Grand Bourg de Marie Galante : 5 642 habitants (2010 : 5674)
Lamentin : 15 831 habitants (2010 : 15785)
Morne à l'Eau : 17 043 habitants (2010 : 16875)
Le Moule : 21 347 habitants (2010 : 21318)
Petit Bourg : 22 171 habitants (2010 : 21283)
Petit Canal : 8 177 habitants (2010 : 8243)
Pointe à Pitre : 17 216 habitants (2010 : 17408)
Pointe Noire : 7 086 habitants (2010 : 7115)
Port Louis : 5 451 habitants (2010 : 5466)
Saint Claude : 10 380 habitants (2010 : 10548)
Saint François : 14 149 habitants (2010 : 13886)
Saint Louis de Marie Galante : 2 788 habitants (2010 : 2810)
Sainte Anne : 23 457 habitants (2010 : 23095)
Sainte Rose : 19 587 habitants (2010 : 19738)
Terre de Bas : 1 031 habitants (2010 : 1000)
Terre de Haut : 1 831 habitants (2010 : 1854)
Trois Rivières : 8 841 habitants (2010 : 8884)
Vieux Fort : 1 792 habitants (2010 : 1770)
Vieux Habitants : 7 692 habitants (2010 : 7684).
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La faune de la Guadeloupe est très riche en oiseaux que l'on peut observer dans la Mangrove, et en poissons tropicaux qui font le bonheur des amateurs de plongée sous-marine.
La flore de
la Guadeloupe est connue pour ses nombreux cocotiers et palmiers
et aussi ses fleurs de toute beauté comme les bougainvilliers et les
oiseaux du Paradis..
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Le Climat
de la Guadeloupe est de type océanique humide avec deux saisons
marquées : Le Carême et l’Hivernage. En raison de son relief
montagneux, l'île de Basse Terre reçoit beaucoup plus de précipitations
que les autres îles de l'archipel..
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Les vents d'Est qui viennent rafraîchir l'atmosphère tropical de la Guadeloupe s'appellent les Alizés.
Les vents d'Est qui viennent rafraîchir l'atmosphère tropical de la Guadeloupe s'appellent les Alizés.
Entre les mois d'Août à Octobre la région est souvent balayée par les cyclones qui occasionnent de gros dégâts.
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QU’EST CE QU’UN CYCLONE ?
Le mot cyclone est un nom masculin qui vient du mot grec kuklos
qui signifie cercle, rond. Dans certaine région, on lui préfère le nom
de typhon, toujours tiré du grec tuphôn, qui veut dire tourbillon.
Un cyclone tropical
est une grosse perturbation due à un certain nombre de conditions
atmosphériques favorables. Une formation nuageuse se forme et s'enroule
autour du centre œil, appelé tourbillon. C'est cette perturbation
atmosphérique composée de nuages organisés en bandes qu'on appellera
cyclone tropical. Dans ce tourbillon, la pression atmosphérique baisse,
une dépression se crée.
Les images
satellites montrent une tâche blanche de nuages plus ou moins ronde,
avec autour des nuages alignés en forme de spirales attirées vers le
centre. Un cyclone se déplace doucement, même quand les vents sont très
violents.
La vitesse des vents peut dépasser 100 ou 200 km/h autour du centre, le déplacement du cyclone ne dépassant pas les 20 ou 30 km/h.
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. 1) Dépression tropicale : - Système organisé de nuages et d'orages accompagné d'une circulation bien définie et de vents soutenus de 37 à 62 kilomètres à l'heure (de 20 à 33 nœuds) au maximum.
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IL EXISTE TROIS SORTES DE CYCLONES TROPICAUX
.. 1) Dépression tropicale : - Système organisé de nuages et d'orages accompagné d'une circulation bien définie et de vents soutenus de 37 à 62 kilomètres à l'heure (de 20 à 33 nœuds) au maximum.
2) Tempête tropicale : - Système organisé d'orages violents caractérisés par une circulation
bien définie et des vents soutenus de 63 à 117 kilomètres à l'heure (de
34 à 63 nœuds) maximum. C'est à ce point qu'on baptise la tempête.
3) Cyclone ou Ouragan : -
Intense système atmosphérique tropical caractérisé par une circulation
bien définie et des vents soutenus d'au moins 118 kilomètres à l'heure
(64 nœuds). Dans le Pacifique Ouest, les ouragans s'appellent "typhons"
et dans l'Océan Indien "cyclones". C'est à ce stade que l'œil se forme.
- Classe 1 : vents maximums compris entre 118 et 153 km/h.
- Classe 2 : vents maximums compris entre 154 et 177 km/h.
- Classe 3 : vents maximums compris entre 178 et 209 km/h.
- Classe 4 : vents maximums compris entre 210 et 249 km/h.
- Classe 5 : vents maximums dépassants 249 km/h
- Classe 2 : vents maximums compris entre 154 et 177 km/h.
- Classe 3 : vents maximums compris entre 178 et 209 km/h.
- Classe 4 : vents maximums compris entre 210 et 249 km/h.
- Classe 5 : vents maximums dépassants 249 km/h
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COMMENT SE FORME UN CYCLONE ? .
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COMMENT SE FORME UN CYCLONE ? .
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ÉTAPE 1 : Un cyclone se déclenche dans une région où l'air est instable, au-dessus
des océans où la température de l'eau est au minimum de 26°C sur
quelques dizaines de mètres d'épaisseur. L'air chaud et humide, plus
léger, s'élève et s'accumule en altitude bloqué par un vent d'ouest
rapide circulant entre 10 000 m et 15 000 m d'altitude.
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ÉTAPE 2 : Un
énorme système nuageux de cumulonimbus (les nuages d'orage), alimenté
par le bas, s'établit ainsi sur une hauteur de 10 à 15 km. Le mouvement
de giration du cyclone est donné par la rotation de la Terre : la force
de Coriolis. Les cyclones tournent ainsi dans le sens des aiguilles
d'une montre dans l'hémisphère Sud, dans le sens inverse dans l'hémisphère Nord.
Au début de sa formation, le tourbillon a un diamètre d'à peine 100 km ; en se développant, il atteint de 300 à 600 km, plus rarement 1 000 km (le cyclone Tip, en octobre 1979, dans le nord-ouest du Pacifique, a atteint le plus grand diamètre jamais connu soit 2 170 km À contrario, le cyclone Tracy, en décembre 1974, est le plus petit avec seulement 96 km).
Le mouvement de rotation sur lui-même déclenche des vents violents qui convergent vers le centre du tourbillon et peuvent dépasser 300 km/h ; mais le centre même, appelé œil du cyclone, est une région de calmes, de 3 à 10 km de diamètre, par lequel on ressent de l'air sec.
Au début de sa formation, le tourbillon a un diamètre d'à peine 100 km ; en se développant, il atteint de 300 à 600 km, plus rarement 1 000 km (le cyclone Tip, en octobre 1979, dans le nord-ouest du Pacifique, a atteint le plus grand diamètre jamais connu soit 2 170 km À contrario, le cyclone Tracy, en décembre 1974, est le plus petit avec seulement 96 km).
Le mouvement de rotation sur lui-même déclenche des vents violents qui convergent vers le centre du tourbillon et peuvent dépasser 300 km/h ; mais le centre même, appelé œil du cyclone, est une région de calmes, de 3 à 10 km de diamètre, par lequel on ressent de l'air sec.
Les cyclones tropicaux plus connus sous le nom d'ouragans et de tempêtes tropicales dans l'Atlantique,
de typhons dans le Pacifique et de cyclones dans l'Océan Indien) sont
de violentes tempêtes qui peuvent être très destructrices. Ils se
forment généralement au-dessus de l'océan, de 8 à 15° au nord et au sud
de l'Équateur.
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UN CYCLONE TROPICAL NE SE FORME QUE SI PLUSIEURS CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES SONT RÉUNIES
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1)
Température de l'océan d'au moins 26,5° C. En effet, les ouragans
tirent leur énergie des eaux chaudes des tropiques et de la chaleur
latente de la condensation.
2) Atmosphère qui se refroidit rapidement avec l'altitude, donc potentiellement instable. En effet, si l'air est instable, il continue à monter, et la perturbation devient plus grande, ce qui ne se produit que si les vents de tous les niveaux de l'atmosphère (du niveau de la mer jusqu'à 30 000 pieds ou plus) soufflent à la même vitesse et dans la même direction. Autrement dit, il doit y avoir peu de cisaillements verticaux du vent.
3) Plus de 500 kilomètres de l'Équateur, car à moins de 500 kilomètres, la force de Coriolis est trop faible. En effet, c'est la force de Coriolis (effet produit pas la rotation de la Terre) qui donne au cyclone son mouvement en spirale et qui maintient les basses pressions atmosphériques de la perturbation.
4) Présence d'un centre de hautes pressions dans la haute atmosphère au-dessus de la tempête naissante. L'air de ces centres de hautes pressions s'éloigne du centre, laissant la place à l'air ascendant de la tempête, ce qui encourage encore plus le mouvement ascendant. Ce centre de hautes pressions est en quelque sorte "l'échappement" de la tempête.
2) Atmosphère qui se refroidit rapidement avec l'altitude, donc potentiellement instable. En effet, si l'air est instable, il continue à monter, et la perturbation devient plus grande, ce qui ne se produit que si les vents de tous les niveaux de l'atmosphère (du niveau de la mer jusqu'à 30 000 pieds ou plus) soufflent à la même vitesse et dans la même direction. Autrement dit, il doit y avoir peu de cisaillements verticaux du vent.
3) Plus de 500 kilomètres de l'Équateur, car à moins de 500 kilomètres, la force de Coriolis est trop faible. En effet, c'est la force de Coriolis (effet produit pas la rotation de la Terre) qui donne au cyclone son mouvement en spirale et qui maintient les basses pressions atmosphériques de la perturbation.
4) Présence d'un centre de hautes pressions dans la haute atmosphère au-dessus de la tempête naissante. L'air de ces centres de hautes pressions s'éloigne du centre, laissant la place à l'air ascendant de la tempête, ce qui encourage encore plus le mouvement ascendant. Ce centre de hautes pressions est en quelque sorte "l'échappement" de la tempête.
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LES EFFETS D'UN CYCLONE.
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Vents : Les cyclones s'accompagnent de trois effets particulièrement destructeurs.
D'abord, ils soufflent des vents d'une rare violence ; ceux du cyclone Gilbert, qui dévasta la Jamaïque en 1988 (260 morts), eurent des pointes à 325 km/h. Le cyclone Hugo a réduit à néant toute une partie de la Guadeloupe en 1989.
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D'abord, ils soufflent des vents d'une rare violence ; ceux du cyclone Gilbert, qui dévasta la Jamaïque en 1988 (260 morts), eurent des pointes à 325 km/h. Le cyclone Hugo a réduit à néant toute une partie de la Guadeloupe en 1989.
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Pluies : Ensuite,
les gros cumulonimbus des cyclones déversent des pluies diluviennes
provoquant d'importantes inondations. Par exemple, le cyclone Marilyn,
en 1995, il y a eu à son passage 5,08m d'eau entre le 14 & 15
septembre 1995 ; par comparaison, les précipitations en France
métropolitaine sont en moyenne de 60 cm pour toute une année !
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Inondations : Enfin,
les cyclones, sièges de fortes dépressions, peuvent élever le niveau de
la mer d'une dizaine de mètres lors de leur passage. En arrivant sur
une côte basse, sans reliefs, ils abattent de véritables murs d'eau
provoquant des catastrophes sévères.
Le triste record est détenu par un pays bien loin de nos côtes : Le Bangladesh, qui est régulièrement balayé par de tels raz de marée (1,5 cyclone en moyenne par an) ; le bilan des victimes y est toujours lourd : 300 000 en 1916, 40 000 en 1942, 22 000 en 1963, 55 000 en 1965, de 300 000 à 1 million en 1970, 10 000 en 1978, 40 000 en 1985, 12 000 en 1988, probablement près de un million en 1991, etc.
Le triste record est détenu par un pays bien loin de nos côtes : Le Bangladesh, qui est régulièrement balayé par de tels raz de marée (1,5 cyclone en moyenne par an) ; le bilan des victimes y est toujours lourd : 300 000 en 1916, 40 000 en 1942, 22 000 en 1963, 55 000 en 1965, de 300 000 à 1 million en 1970, 10 000 en 1978, 40 000 en 1985, 12 000 en 1988, probablement près de un million en 1991, etc.
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